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Solitaire du Figaro Paprec 2024 Pep Costa : « Le début d’une belle histoire »

Arrivé à Rouen ce samedi après-midi au terme d’un long convoyage au départ de Lorient. Pep Costa entame désormais la dernière ligne droite avant le coup d’envoi de la 55e édition de la Solitaire du Figaro Paprec. Dans moins d’une semaine maintenant, le skipper du Figaro Beneteau mis à disposition de l’association ORLABAY, aux couleurs de VSF Sports Sailing rejoindra en effet Le Havre d’où il s’élancera, le dimanche 25 août à 15 heures, pour la première des trois étapes de la compétition. Une épreuve qui s’annonce, comme toujours, très relevée mais aussi très variée avec, cette année, un total de 1 840 milles à parcourir pour rallier Royan via Gijon (Espagne) et La Turballe, et presque autant de pièges à déjouer.


Pep Costa aux commandes de son Figaro Beneteau
©Pierre Bouras

« La Solitaire du Figaro est LA course de référence en solitaire et à armes égales. Je suis super content de m’aligner au départ pour la troisième fois. C’est une épreuve exigeante avec un niveau de concurrence particulièrement élevé qui a sacré, depuis la première édition en 1970, tous les plus grands marins. Je me sens énormément chanceux de pouvoir y participer de nouveau, avec cette fois un bateau parfaitement bien préparé. J’ai vraiment hâte ! », relate Pep Costa qui avait déjà pris part aux éditions 2021 puis 2022 sans disposer alors des moyens de ses ambitions, même s’il avait montré de belles choses en terminant notamment sur le podium « Bizuth » lors de son premier essai.


« Ces deux premières expériences ont naturellement été très riches bien que mentalement un peu compliquées. La deuxième, en particulier, avait été assez frustrante car j’avais tout perdu à la toute fin de la deuxième étape. Je me réjouis de disputer la course pour la première fois de manière aussi sereine », détaille le jeune marin qui compte désormais sur le soutien du Groupe VSF.


« Cette dernière année, en naviguant en Ocean Fifty, en Class40 ou en Figaro sur le Tour Voile en équipage, j’ai largement étoffé mes connaissances et mes compétences. J’ai hâte de mettre en application tout ce que j’ai appris sur cette Solitaire même si je sais que ce qui m’attend ne sera pas facile avec, face à moi, 36 concurrents, tous très affûtés et bien énervés ! », souligne Pep, conscient de bénéficier d’un incroyable tremplin avant d’entrer dans le vif du sujet de son aventure en Class40, dès l’année prochaine.


Pep Costa à la barre de son Figaro Beneteau
© Pierre Bouras

Un tremplin avant la suite


« C’est le début d’une belle histoire qui va me permettre d’être meilleur pour la suite », assure l’Espagnol.


Il ne pouvait, de fait, pas rêver meilleure opportunité que celle de se confronter à des spécialistes de la régate au contact tels d’Alexis Loison, Loïs Berrehar, Elodie Bonafous, Gaston Morvan ou encore Basile Bourgnon, pour ne citer qu’eux.


« Je pars sans pression mais avec l’envie de faire les choses bien et de donner le meilleur de moi-même », assure le skipper de VSF Sports, impatient d’en découdre sur un parcours alternant navigation côtière et hauturière.


Un parcours sous forme de trois étapes inédites entre Rouen et La Turballe, en passant par Gijón et Royan. « Les trois manches qui nous attendent sont très longues puisqu’elles font toutes plus de 600 milles. Ça me plaît mais je sais que ce ne sera pas facile car les informations dont on aura pris connaissance avant le départ seront très vite obsolètes. Cela promet, comme toujours, des fins d’étapes compliquées », note Pep Costa qui se réjouit,entre autres, de la première étape à destination des Asturies, via le phare de Wolf Rock, au sud-ouest de l’Angleterre.



Petites routines de performance & Cie

« C’est la première fois que je vais finir une course en Espagne. Pour moi, c’est évidemment un joli clin d’oeil », s’enthousiasme le Barcelonnais qui ne connait Gijón pas plus qu’il ne connait La Turballe, mais qui s’enthousiasme de les découvrir, de même qu’il se réjouit de retourner au Havre puis à Royan où il a, par le passé, participé au Tour Voile, à la course Le Havre Allmer Cup et à cette fameuse Solitaire du Figaro.


« A Royan, j’ai clairement une petite revanche à prendre. Il y a deux ans, c’est là que j’avais perdu la course. Ce sera une étape très technique avec le passage du cap Finisterre, généralement délicat car très venté, et sans doute des conditions très changeantes dans le sud du golfe de Gascogne. Ce ne sera pas moins complexe sur le troisième et dernier round. D’une part, parce qu’il y aura, là aussi une multitude de petits coups à jouer et, d’autre part, parce qu’on aura un peu l’impression que ce sera terminé alors que ce ne sera pas le cas », avance Pep qui va à présent petit à petit entrer dans sa routine d’avant course.


« Ces prochains jours, je vais faire un peu de sport et quelques étirements puis je commencerai à me pencher sérieusement sur la météo à partir de mercredi en faisant évidemment attention à bien dormir et à bien m’alimenter », termine Pep Costa qui a pour habitude de manger des pâtes carbonara la veille d’un départ de course et qui, aujourd’hui presque plus Breton que les Bretons eux-mêmes, ne manque jamais d’embarquer des petites boîtes de pâté Hénaff à bord de son bateau. A chacun son flow !



VSF Sports Sailing


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