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Solitaire du Figaro Paprec 2024 - Pep Costa : « Tout peut encore se passer! »

A l’inverse de la première étape que l’on voyait générer d’importants écarts et qui n’en a finalement pas créé, la deuxième, qui s’annonçait relativement simple sur le papier, a produit l’effet d’une petite bombe, avec un trou de plus de seize heures entre le premier et le dernier. Il reste néanmoins une troisième et ultime manche au programme avant d’établir le classement final de la Solitaire du Figaro Paprec 2024 et il y a fort à parier qu’une fois encore, rien ne se passe comme prévu. D’abord, parce que le capital forme des marins est globalement bien entamé à ce stade de la course. Ensuite, parce que la direction de course a fait le choix de rallonger le parcours de 100 milles. En clair, rien n'est encore joué et c’est exactement ce que garde en tête Pep Costa. Notre skipper, actuellement en 12e position à 3h14 du leader, sait que la route jusqu’à La Turballe s’annonce très ouverte avec une météo aussi complète que complexe, et qu’il peut légitimement encore viser le Top 5 et même le podium!


La solitaire du figaro paprec 2024

En théorie, la deuxième étape de la Solitaire du Figaro Paprec longue de 515 milles entre Gijón et Royan s’annonçait plutôt simple. En tous cas assez peu propice à créer d’importants écarts au sein de la flotte. C’est en réalité tout l’inverse qui s’est produit, et tout s’est joué dans les douze premières heures de course. Certains, à l’image de Tom Dolan, ont alors pris la poudre d’escampette avant de creuser doucement mais sûrement leur avance jusqu’à la fin, le scénario météo jouant constamment en leur faveur.


« Après le départ, le vent était très mou. Les risées étaient très aléatoires. C’était difficile de faire avancer le bateau et de se placer. Il se trouve que ceux qui sont passés proche de la côte ont pris l’avantage. Ensuite, malheureusement, c’est toujours parti par devant et il n’y a eu aucune option à jouer pour tenter de revenir car entre les îles Sisargas et l’arrivée, ça a finalement été un long bord de 300 milles un peu tout droit, une situation très rare en Figaro Beneteau. Celui-ci s’est véritablement transformé en punition car il était impossible de faire quoi que ce soit hormis subir. C’est dommage mais c’est comme ça », a relaté Pep Costa.


S’il s’est battu jusqu’au bout pour contenir au mieux l’hémorragie, le navigateur barcelonnais n’a toutefois pas pu faire de miracles d’autant que si les premiers ont conservé constamment de la pression, lui et de nombreux autres se sont parfois fait piéger sous des nuages, notamment après la pointe de la Galice, laissant ainsi filer un temps précieux, tant et si bien que les écarts à Royan ne se sont pas comptés en secondes ni en minutes comme à l’issue du premier round, mais en heures.


« Cette étape a été frustrante mais pour moi elle aurait pu être bien plus catastrophique en termes de timings. En terminant 14e, je suis actuellement aux portes du Top 10 au général alors même que j’ai très peu régaté en solo cette année. Je suis dans une position où tout reste à jouer. Cette troisième et dernière étape va peser lourd car elle est énorme. C’est un vrai marathon qui nous attend ! », a spécifié le skipper de VSF Sports.





Terminer sur la meilleure note possible


De fait, le parcours de cette dernière étape, initialement de 610 milles, a été porté à 710, ce vendredi, par la Direction de course. « En plus de Skerries Bank située à l’est de Star Point, nous allons aller virer West Shambles, au large de Weymouth. Ça fait un très gros morceau. Il va falloir réussir à rester lucide jusqu’à la fin », a prévenu le marin espagnol qui devrait régater à toutes les allures et, globalement, dans pas mal de vent, lors de ce dernier round. « Ça va commencer fort, avec un front à passer dès le début. Ensuite on va entamer un très long bord de près pour rejoindre la pointe Bretagne. Il faudra alors faire les bons choix stratégiques. Je pense que ça va jouer fort jusqu’au bout lors de cette manche. Il y aura constamment des choses à faire et des trucs à tenter, y compris à la fin, en Bretagne sud, dans des vents plus faibles. C’est un schéma qui me convient bien car il va offrir des opportunités. J’ai envie de batailler à fond et de terminer sur la meilleure note possible. Tout peut encore arriver et vu les écarts, ça risque de tirer un peu dans tous les sens. Je dois me faire confiance sur le plan météo et réussir à être rapide dans le vent fort. Le but est de ne pas avoir de regrets à la fin ! », a terminé Pep Costa qui s’élancera ce dimanche 8 septembre à 14 heures.



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Classement ETAPE 1

1. Lois Berrehar ( Skipper Macif 2022) 3J 21H 58M 21 S

2. Basile Bourgnon (Edeenred) + 1 minute 1 seconde

3. Jules Ducelier ( Région Normandie) + 1 minute 35 secondes

.../...

14. Pep Costa ( VSF Sports) + 5 minutes 34 secondes


Classement ETAPE 2

1. Tom Dolan ( Smurfit Kappa -Kingspan) 2j 23h 44' 20''

2. Gaston Morvan (Région Bretagne - CMB Performance) + 41' 59''

3. Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) + 50' 26''

.../...

14. Pep Coast ( VSF Sports) + 3h 12' 55''


Classement général après 2 étapes

1. Tom Dolan (Smurfit Kappa -Kingspan) 6j 21h 41' 13''

2. Gaston Morvan (Région Bretagne - CMB Performance) + 57' 52''

3. Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) + 58' 13''

.../...

12. Pep Costa ( VSF Sports) + 3H 19' 57''


Etape 3 Royan > La Turballe

Départ : dimanche 8 septembre 14h00

Etape : 710 milles nautiques

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